Semis d'espoir
C'est le printemps certes, mais c'est l'hiver encore dans l'air du temps, dans le vent froid qui nous crispe et dans le décor terreux où des amas de neige dure subsistent.
Je dirais que c'est à cette période que l'espoir du jardinier est le plus mince, mais il tient toujours grâce à son imagination tenace. Il imagine tenir une poignée de terre se défaire entre ses doigts, sa texture fraiche réveiller en lui l'idée de la fertilité qui sera bientôt retransmise aux végétaux qui l'entourent, lesquels s'épanouiront progressivement jusqu'à recréer cet environnement verdoyant toujours aussi étonnant.
Une chroniqueuse horticole de la revue Canadian Gardening écrivait à peu près dans ces mots que l'hiver qui s'étire nous fait l'effet d'une visite appréciée à son arrivée, mais qui finit par nous agacer quand sa présence se fait trop longue. Je crois bien que ce soit le cas ici...
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Lundi le 21 mars, je démarrais ma première série de semis intérieur: poivrons, piments, camomille allemande, basilic de Gênes, pétunia, tabac sylvestre, verveine hastée et gillénia trifoliée (je réessaye ces deux dernières puisque l'an passé j'avais manqué mon coup). Et aussi quelques boutures de plantes que j'avais rentrées à l'automne, c'est-à-dire un géranium à la floraison rouge-rose et un Plectrantrus argenteus. La première plante à lever fut la camomille seulement deux jours suivant le semis! Juste cette minuscule verdure suffit à donner l'espoir d'un hiver qui nous quittera sous peu pour de bon...
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