Il y a des bons coups et des moins bons coups...
Ah, je ne suis pas fière de moi !
Je pourrais vous parler que de mes bons succès (ça serait bon pour mon égo) mais ce ne serait pas la vraie vie ! Je ne suis pas fière de moi parce que j'ai fait une erreur importante, qui par chance n'est pas dramatique, mais qui réveille en moi la bête en quête de perfection.
Je raconte.
Notre terrain en façade possède deux arbres plantés par le premier propriétaire (1979). Ces deux arbres semblent sur notre terrain, toutefois ce n'est pas notre cas. Ils sont sur l'emprise de la ville. Habituellement, cette emprise mesure une dizaine de pieds de la rue en allant vers la résidence. Si la ville doit faire des travaux, elle a le droit de tout faucher sans vous demandez votre avis ! En contrepartie, tout arbre planté sur cette portion de terrain est une possession de la ville et celle-ci à le devoir de l'entretenir.
Des deux arbres que nous avons, un érable rouge (Acer platanoides 'Crimson King') se meure. Il a perdu la moitié de ses feuilles et malgré les tailles de nettoyage que nous lui avons fait, pensant l'aider à recouvrer la santé, l'arbre dépérit sous nos yeux. Bientôt, il disparaîtra et sera remplacé par un Ginkgo biloba que nous avons choisi pour son port altier, ses feuilles en forme de petits éventails qui tournent au jaune doré à l'automne et pour sa résistance au bombes nucléaires (!).
Ça faisait un petit bout que je n'avais pas sorti le plan d'aménagement et j'étais si sûre que les arbres de la façade étaient sur notre terrain. Hier, nous sortons le certificat de localisation, le plan et nous réalisons (et moi je me souviens) que l'emprise de la Ville ne fait pas 10 pieds mais bien 18 pieds !!!! Les deux arbres appartiennent à la Ville et nous devrons déplacer l'amélanchier planté au printemps (ouf, une chance qu'il est petit, mais quand même, ça fait deux fois qu'on le déplace) et réviser la position de notre Ginkgo.
Bref, je suis un cordonnier mal chaussé et j'ai bien eu ma leçon : toujours, toujours faire un plan....et l'utiliser !!!!
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Pour obtenir l'information sur les règlements de plantation d'arbres, j'ai du écrire à l'Unité d'urbanisme et des permis de Salaberry-de-Valleyfield. La commis à l'inspection a été très efficace et m'a répondu immédiatement. Elle m'a écrit avec franchise que rare sont les gens qui s'informent de la réglementation avant de planter un arbre. Je me demande pourquoi: est-ce parce que les gens ne plantent pas d'arbres (et croyez-moi, il en manque par ici) ou est-ce parce qu'il y a une absence d'information et les gens ne s'inquiète pas de savoir si leur arbre est sur le terrain ou celui de la ville ? Dans tous les cas, je pense que la ville aurait du boulot à faire pour informer les gens des règlements (sur le site de la ville, entre autre) et surtout faire la promotion de la plantation d'arbres, pardi !
Bonjour ma belle. Finalement, je pense que je me perds un peu dans ce que tu dis: est-ce à dire (sauf pour le déménagement d'un arbre que je comprends bien), que tu ne peux pas couper l'érable malade? Est-ce bien ça? Est-ce que la Ville s'en charge, alors...? Là, tu m'en apprends pas mal, locataire que je suis!
RépondreEffacerJ'ai eu plus de détails hier concernant mon érable malade qui est sur le terrain de la ville. Puisqu'il a été planté par le premier propriétaire, et même si il est sur l'emprise de la ville, cela nous revient de le couper à nos frais. Si l'arbre avait été planté par la ville, ça aurait été autre chose. On comprend un peu pourquoi la ville ne plante pas beaucoup d'arbres sur ses emprises: elle ne veut pas avoir à assumer les coûts d'entretien après !
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