Le repos du jardin
Mardi 28 octobre, au soir. C'est avec surprise que nous apercevons qu'une mince couche de neige a eu l'audace de se déposer sur St-Timothée. "Ouf !" que je me suis dis, "une chance que j'ai planté mes bulbes !" Effectivement, j'ai mis en terre quelques bulbes, rien de très "fancy" : des scilles et des jonquilles. J'avais souvent entendu parlé que la plupart des bulbes se faisaient déterrer et bouffer par ces petits rongeurs frustrants que sont les écureuils. Je me souviens d'un automne où j'ai participé à une plantation monstrueuse de bulbes pour une cliente d'une designer ( la facture portait un joli nombre de 4 chiffres, rien que pour les bulbes !). La particularité de cette plantation ? On avait ajouté à certains massifs de bulbes des cheveux humains précédemment récoltés chez une coiffeuse ! Ils étaient supposés éloigner les écureuils...Ce qui ne marcha qu'à moitié !
Alors, quoi de plus sûr que de planter des narcisses, qui par leur odeur répulsive tiennent à distance les rongeurs affamés et les Muscaris armeniacum. Les premiers bulbes ont été intégrés dans la plate-bande sous les érables, à l'est de la maison, et pourront fleurir pendant plusieurs années, contrairement aux tulipes. J'ai constaté avec joie, que le paillis de cette plate-bande, que nous avions mis au printemps et qui provenait de la coupe de branches de nos arbres, avait rendu le sol plus malléable et que des vers de terre s'occupaient (bon, avec moins d'ardeur étant donné le froid) à décomposer cette matière ligneuse. C'est une de nos expériences qui me rend joyeuse ; on a récupéré une matière prise à même notre terrain et elle enrichit le sol dur que nous avons trouvé en intégrant la demeure.
Pour leur part, les scilles ont été domiciliées en façade où elles formeront un joli tapis (je l'espère) avec le temps.
J'avoue m'être retenue de planter des bulbes d'Allium giganteum, mais leur prix m'a rebuté ( 2-3 bulbes pour une 15 $). Un jour peut-être...
Le plus dur je crois pour ce qui est d'avoir un jardin et d'aimer jardiner, c'est d'être patiente et d'attendre d'avoir l'Idée et surtout, l'argent, pour réaliser ce chef-d'oeuvre qu'on porte en soi.
En attendant, je surf sur le net, je cherche les plantes dignes d'habiter mon terrain et surtout je m'amuse à imaginer ce qu'aura l'air notre aménagement dans quelques années !
Alors, quoi de plus sûr que de planter des narcisses, qui par leur odeur répulsive tiennent à distance les rongeurs affamés et les Muscaris armeniacum. Les premiers bulbes ont été intégrés dans la plate-bande sous les érables, à l'est de la maison, et pourront fleurir pendant plusieurs années, contrairement aux tulipes. J'ai constaté avec joie, que le paillis de cette plate-bande, que nous avions mis au printemps et qui provenait de la coupe de branches de nos arbres, avait rendu le sol plus malléable et que des vers de terre s'occupaient (bon, avec moins d'ardeur étant donné le froid) à décomposer cette matière ligneuse. C'est une de nos expériences qui me rend joyeuse ; on a récupéré une matière prise à même notre terrain et elle enrichit le sol dur que nous avons trouvé en intégrant la demeure.
Pour leur part, les scilles ont été domiciliées en façade où elles formeront un joli tapis (je l'espère) avec le temps.
J'avoue m'être retenue de planter des bulbes d'Allium giganteum, mais leur prix m'a rebuté ( 2-3 bulbes pour une 15 $). Un jour peut-être...
Le plus dur je crois pour ce qui est d'avoir un jardin et d'aimer jardiner, c'est d'être patiente et d'attendre d'avoir l'Idée et surtout, l'argent, pour réaliser ce chef-d'oeuvre qu'on porte en soi.
En attendant, je surf sur le net, je cherche les plantes dignes d'habiter mon terrain et surtout je m'amuse à imaginer ce qu'aura l'air notre aménagement dans quelques années !
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